Arrivée de Kanako

Nous étions le 8 juillet, aux environs de 20h30, quand Kanako arriva à la gare, pour prendre le train en direction de la Pension Hinata, où elle comptait se rendre pour retrouver son cher frère, qu'elle n'avait pas vu depuis des années, et qui lui manquait terriblement.

Elle fit un signe de la main, en guise d'aurevoir à sa grand-mère lorsqu'elle monta dans le train, une valise dans la main droite, et son chat Kuro sur l'épaule.
Une larme s'écoula le long de sa joue, car sa grand-mère était la seule personne qui s'était soucié d'elle durant toutes ces années. Mais Kanako se consola en pensant à la promesse que lui avait fait sa grand-mère, qui était de lui écrire et de penser à elle tous les jours.

Le train démarra enfin à 20h50, et Kanako alla s'intaller sur un siège avec son chat qu'elle aimait beaucoup.
Celui-ci lui murmura :

-Ne t'inquiètes pas, je suis là. Tu n'es pas toute seule, et si tu as besoin de parler, je t'écoute. Je ne t'abandonnerais jamais.

Cette phrase résonnait dans sa tête.

**Je ne t'abandonnerais jamais... je ne 'abandonnerais jamais..**

C'était cela que sa mère lui avait dit, le jour où elle l'avait abandonné.
Mais Kanako savait que son chat disait la vérité, elle lui faisait confiance.
Elle lui fit une caresse sur la tête, puis s'endormi.. quelques minutes plus tard..

Le lendemain, il était 9h pile, quand la sonnerie qui annonçait l'arrêt du train retentie.
Kanako qui fut réveillée par celle ci, ouvrit ses beaux yeux noisettes, et vit tous les passagers descendrent. Elle s'étira discrètement, pris sa valise, fit monter Kuro sur son épaule, et fit de même.

Elle était bientôt à la Pension, le moment qu'elle attendait depuis si longtemps, -les retourvailles avec Keitaro-, approchait à grands pas.
Il ne lui manquait plus que le trajet dans cette navette, celle qui se trouvait en face de la garre, à effectuer, et elle y serait.
Elle se dépêcha de monter et environ une demi heure plus tard, elle y était!
Ce moment qu'elle attendait était de plus en plus proche.

Elle avait devant les yeux, un batiment immense et magnifique.
Cette odeur de cerisier en fleur lui donnait la sensation d'être dans un de ses rêve. Mais c'était bien la réalité..
Kuro, lui, n'observait pas ce batiment, mais était en train de se rouler dans l'herbe bien verte des jardins qui bordaient la Pension.

Kanako l'appella:

-Kuro, viens, nous allons entrer dans la Pension! Allez dépêche toi!

Il l'écouta, se plaça à sa place habituelle, qui était l'épaule gauche de sa maitresse, et les deux montèrent les grands escaliers, et se retrouvèrent dans le hall de la Pension Hinata.
C'était beaucoup plus grand que ce que Kanako l'imaginait..
Elle s'approcha d'un comptoir, où elle espérait que quelqu'un la renseignerait..

9 juillet 2007 à la pension Hinata, par une matinée calme et ensoleillée. La première matinée des grandes vacances pour Sakuro en tant que résident de la pension. Enfin, il aurait encore des choses à faire jusqu'à la mi-juillet: quelques cours supplémentaires avec le professeur Fujiwara, un peu de paperasse avec le professeur Gondawara et bien sûr le conservatoire (quoique ce dernier représentait plus un plaisir qu'un travail). Cependant, l'emploi du temps de Sakuro était plus léger maintenant qu'il n'y avait plus de cours de littérature à donner et il irait en s'allégeant jusqu'au 15 juillet. Il pourrait alors profiter pleinement de ses vacances et se détendre sans le stress du travail s'accumulant au quotidien.

Et donc en ce matin de 9 juillet, Sakuro s'était permi de se réveiller un peu plus tardivement qu'à son habitude (ce qui, pour lui, voulait dire à huit heures du matin au lieu de six). Il se leva, le son carillon qu'il avait accroché à son balcon pour la saison tintant doucement. Il prit sa canne et alla faire sa toilette, passant par la terrasse pour prendre un bol d'air frais. Il revint ensuite dans sa chambre pour ranger son futon. Puis il alla voir son placard pour choisir ce qu'il allait mettre aujourd'hui. Ses doigts glissèrent sur les étiquettes se trouvant sur chaque ensemble, lisant en braille de quel vêtement il s'agissait.

*Chemise bleu ciel à manches courtes, pantalon beige, ceinture marron... Parfait.*

Une fois habillé, Sakuro sortit de sa chambre, canne blanche à la main, et descendit tranquillement pour aller en cuisine et préparer le petit-déjeuner comme à son habitude. C'est alors qu'en arrivant dans le hall, il sentit la présence de quelqu'un près du comptoir. Il s'approcha de cette personne (le son d'une clochette et les miaulements occasionnels d'un chat qui se trouvait apparemment avec elle l'y aidant grandement).

- Bonjour, est-ce que je peux vous aider? demanda-t-il avec un grand sourire.

Kanako, heureuse de voir enfin quelqu'un, répondit un beau sourire aux lèvres :

-Oui bonjour, je m'appelle Kanako Urashima, et je viens d'arriver. Je voulais savoir si je pouvais avoir une chambre à la Pension.

La porte d'entrée étant restée ouverte, une légère brise vint carresser le visage de Kanako, qui avait toujours la drôle d'impression de rêver. Elle sentit à nouveau le doux parfum des cerisiers, une odeur qu'elle adorait depuis toujours.
En attendant la réponse du jeune homme, Kanako l'observa et s'aperçu que celui ci était non voyant.

Cela la mettait un peu mal à l'aise.. mais elle fit en sorte de ne pas y penser, et continua de sourire, même si le jeune homme ne la voyait pas.

[HRP]Attention avec les lignes, le minimum toléré est de 10 lignes complètes. Il est toutefois préférable d'en faire au moins 12.[/HRP]
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A en juger par le timbre de sa voix, la personne se trouvant devant lui était une jeune fille. Lorsqu'elle se tourna vers Sakuro, un léger courant d'air entrant par la porte du hall restée ouverte se mit à souffler sur eux, leur apportant un peu de la châleur de l'été et la douce fragrance des fleurs aux pétales blancs légèrement rosés des cerisiers qui se trouvaient tout autour de la pension.

La jeune fille s'était présentée sous le nom de Kanako Urashima.

- Ravi de faire votre connaissance. Je suis Sakuro Coltheart, un des résidents de cette pension.

Kanako demanda à obtenir une chambre pour résider à la pension.

- Bien sûr, voyons voir cela dans le registre, répondit Sakuro en acquiesçant.

Balayant devant lui avec sa canne, le jeune homme passa derrière le comptoir sans problèmes. Il tâtonna un peu et trouva le registre de la pension où étaient indiquées les chambres occupées, les chambres libres et les noms des résidents. Il l'ouvrit et commença à parcourir les pages avec ses doigts. Depuis son arrivée à la pension, le registre avait été modifié et comportait maintenant des inscriptions en braille pour que Sakuro puisse le consulter dans des cas comme celui-ci où il était le seul présent pour accueillir de nouveaux résidents.

Il trouva enfin une chambre libre. A l'aide d'un appareil prévu à cet effet, il inscrivit le nom de Kanako Urashima en braille. Il tourna ensuite le registre vers Kanako et lui tendit un stylo. Il pointa du doigt l'emplacement de la chambre sur le registre.

- Cette chambre est libre. Veuillez inscrire votre nom et signer aux emplacements prévus.

Pendant ce temps il se tourna vers le panneau où étaient accrochées les clés des chambres et prit celle de Kanako. Il fit de nouveau face à elle et lui tendit la clé.

- Voici votre clé. Concernant le loyer et autres détails de ce genre, il faudra voir avec le gérant...

Sakuro se souvint alors. Le gérant ne s'appelait-il pas Keitaro Urashima?

- Auriez vous un lien de parenté avec le gérant de cette pension, Keitaro Urashima? demanda-t-il par curiosité.

[HRP] Oui pardon, je ferais attention la prochaine fois à bien écrire 12 lignes minimum. Je dois éditer mon message précédent ou ce n'est pas la peine? [/HRP]

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-Enchantée Monsieur Coltheart, dit elle en souriant.

Kanako pris le stylo que lui tendait cet homme, et signa le registre à l'endroit qu'il indiquait, et écrivit son nom à côté.

Finalement, le fait que Mr Coltheart était un non voyant ne la mettait pas trop mal à l'aise, car celui ci se débrouillait bien et fesait oublier aux autres son handicap. En plus de ça, il lui paressait fort aimable.

Kanako était heureuse malgrès la distance qui la séparait de sa grand-mère, et puis la douceur de ce parfum de cerisiers l'envoutait complètement et lui donner vraiment la sensation de rêver.. elle se sentait bien.. il y avait aussi cette brise légère, parfumée, et chaude..
Elle aurait aimer rester comme ça encore longtemps, mais quelque chose de tout doux la sorti de ses pensées..
C'était Kuro qui lui chatouillait l'oreille pour lui faire comprendre que le jeune homme lui tendait les clés de sa chambre.
Lorsqu'elle comprit, elle s'excusa d'avoir mis un peu de temps à réaliser et pris les clés.

Puis elle réalisa que l'homme lui avait parlé, il lui avait dit que le gérant s'appellait... Keitaro Urashima, et il lui demandait si ils avaient des liens de parentés...

Quand Kanako entendis ce prénom, elle ne put répondre de suite car il lui fallait le temps de réaliser, son frère gérait cette Pension, elle allait surement le revoir très très bientôt.. Elle était la plus heureuse des filles à ce moment la!
Elle entendait son coeur battre très fort, les battements résonnaient en elle..
Voyant Mr Coltheart attendre une réponse, elle se reprit et dit:

-Oui .. c'est mon frère..mon demi-frère! Je suis venue ici dans l'espoir de le revoir. Est-ce que c'est possible? Il est ici?

[HRP]Non, ça ira, tu écris bien. Continue sur cette lancée.[/HRP]
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Sakuro secoua légèrement la tête en entendant Kanako l'appeler "Monsieur Coltheart".

- Sakuro. Nous allons tous deux vivre sois le même toit alors appelez-moi simplement Sakuro.

Et puis Sakuro n'avait que quinze ans. Se faire appeler "Monsieur" lui était quelque peu embarrassant (surtout lors des cours de littérature). Cependant il n'en dit rien.

Kanako lui expliqua que Keitaro Urashima était son frère, "demi-frère" rectifia-t-elle, et qu'elle était venue dans cette pension afin de le revoir. Cela semblait étrange. Est-ce que cela voulait dire qu'ils ne s'étaient pas revus depuis longtemps? Depuis combien de temps exactement? Cela devait être depuis un temps assez long (peut-être des années?) à en juger par le ton particulièrement enthousiaste de la jeune fille.

Mais ce que Sakuro allait lui répondre allait certainement la décevoir. Sakuro soupira, se frottant légèrement la tête.

- Hmm, je suis désolé. Pour vous dire la vérité, je ne lui ai parlé qu'une seule fois au téléphone la veille du jour où je suis venu m'installer. C'était il y a quelques semaines. Mais je ne l'ai jamais rencontré en personne et le bureau du gérant semble inoccupé depuis.

Sakuro se rappela le jour où il était arrivé à la pension. C'était une jeune fille, une résidente qui l'avait accueilli et inscrite sur le registre. Une jeune fille dont Sakuro ne connaissait toujours pas le nom, même après ces quelques semaines passées. Sakuro avait ensuite constaté que la pension semblait fonctionner en auto-gestion durant l'absence du gérant, chose qui avait un peu surpris au départ, mais à laquelle il s'était vite adapté.

- Enfin, il a peut-être beaucoup de travail qui l'oblige à s'absenter pendant de longues périodes. S'il est le gérant, il reviendra certainement. En attendant, permettez-moi de vous conduire à votre chambre.

Sakuro fit un geste invitant Kanako à le suivre et monta les escaliers en direction de la chambre de Kanako.
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[HRP]Je te laisse créer ta chambre, je posterai après toi.[/HRP]

[HRP] Ok merci ^_^ [/HRP]

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En adressant un sourire à ce jeune homme, Kanako lui répondit:

-Eh bien c'est d'accord Sakuro. Je ne vous appellerai plus monsieur.

Kanako attendait impatiemment la réponse de Sakuro à propos de son frère, mais lorsqu'elle l'eu entendu, elle fut extrèmement déçue, elle espérait tellement le revoir..
Elle se senti tout à coup très triste, et sans qu'elle ne s'en aperçoive, une larme s'écoula le long de son visage pâle..
Kuro, son fidèle petit chat, lui essuya cette larme, et fit un petit saut pour attérir dans ses bras et la consoler grace à un calin.

Il était si mignon que Kanako ne put s'empêcher de lui adresser un petit sourire et de le caresser pour le remercier d'être là pour elle.. ce qui était très important à ses yeux. Kuro n'était peut-être qu'un chat, mais c'était le seul VRAI ami qu'elle avait.. Car à cause du manque d'affection dû à l'abandon de ses parents, Kanako avait passé presque toute son enfance à ne pas parler au gens qui l'entouraient, ce qui fait que les enfants ne l'aimaient pas, seul son chat Kuro lui parlait et pouvait la réconforter..

Suite au geste de Sakuro l'invitant à le suivre, Kanako pris sa valise, essuya ses larmes et monta les escaliers qui menaient à sa chambre.