[Libre] Ohanami

La voiture s'arrêta dans le parking près de la pension. Nishimura en descendit la première et alla ouvrir la portière de Sakuro qui descendit à son tour, canne en main. Après avoir fait un rappel du planning du lendemain, Nishimura remonta dans la voiture et s'en alla. Sakuro marcha vers l'entrée de la pension, empruntant le petit escalier secondaire qui y menait et s'étirant au passage. Cette première journée de travail était terminée. Le premier cours de littérature s'était déroulé sans incident et le premier cours accéléré donné par le professeur Fujiwara était d'une difficulté qui n'avait rien à voir avec ce que Sakuro avait pu assimiler jusque là. Comme prévu, ce programme allait être difficile. Mais en contrepartie, ce serait sans doute sa meilleure oportunité d'accéder à Geidai.

En retournant à la pension, il remarqua qu'un certain nombre de personnes se trouvaient dans le jardin, discutant et riant. Puis il sentit le doux parfum des cerisiers en fleurs.

*Ah, oui! C'est le Ohanami. J'avais presque oublié.*

Sakuro sourit.

*Ce serait mal de ne pas en profiter.*

Sakuro entra dans la pension et alla rapidement dans sa chambre pour y déposer ses affaires, prendre un bon livre avant de sortir de nouveau et aller dans le jardin. Il discuta un petit moment avec les personnes déjà présentes (non-pensionnaires pour la plupart, ceux-ci profitant de la beauté des lieux) avant d'aller s'asseoir au pied d'un arbre. Il prit une grande inspiration, le parfum des cerisiers emplissant agréablement ses narines. Il ouvrit son livre à la page où il s'était arrêté et commença à le lire, ses doigts glissant sur les lignes de braille.

Elune, n'ayant pas apprécié l'atmosphère de l'annexe, avait préféré ne pas y aller. Elle avait sous-estimé les propos d'Eryu sur cet endroit étrange.
Ne sachant que faire de son temps libre, Elune s'engagea dans le jardin, ou les cerisiers avaient ouvert leurs fleurs au soleil et aux hommes. Cette beauté dont elle avait si souvent entendu parler, lui paru soudainement extraordinaire. En effet, ayant été élevé dans une ferme, Elune avait pu voir nombre de ce phénomène, mais jamais dans une pareille splendeur.

Elle s'approcha d'un de ces arbres et leva la tête. Elle reçu tout à coup un pétale rose pâle sur le nez. En l'enlevant par un geste de la main, elle ria doucement en laissant un peu éclater sa joie.
En se retournant elle vit un garçon assis sous le cerisier, il lisait. Elune s'approcha de lui et se baissa pour le saluer, puis elle remarqua que son livre était en braille.

- Bonjour ! Je suppose que tu es à la pension aussi. Hem...je m'appelle Elune, enchantée !

Elle fit un grand sourire, mais elle se sentait maladroite auprès de lui, ne sachant comment se comporter avec un non-voyant.

Sakuro avait déjà terminé un chapitre entier, ses doigts parcourant très rapidement les lignes de braille. Il marqua un temps d'arrêt et leva sa tête au ciel. Il sentait la fragrance si apaisante du cerisier, la sensation d'une légère brise diffusant ce parfum, la douce châleur du soleil couchant. C'était vraiment une façon agréable de clore une journée.

Après une profonde inspiration, Sakuro s'apprêta à reprendre sa lecture lorsqu'il entendit des bruits de pas approchant, le léger rire d'une jeune fille et la sensation d'une ombre sur lui. La jeune fille salua Sakuro et se présenta. Sakuro tourna son visage vers la jeune fille et inclina brièvement sa tête.

- Enchanté Elune, je m'appelle Sakuro, se présenta-t-il à son tour en souriant. Oui je suis pensionaire, j'ai emménagé il y a deux jours.

Sakuro leva de nouveau sa tête vers le ciel.

- Quels beaux cerisiers, n'est-ce pas?

Sakuro disait cela comme s'il pouvait les voir. D'ailleurs il le pouvait d'une certaine manière. Il les avait vu quand il était encore voyant et il les voyait toujours dans son esprit, leur doux parfum l'aidant à les voir encore mieux.

Elune répétait le nom de Sakuro dans sa tête. Elle voulait bien retenir tous ceux qu'elle avait déjà rencontré dans cette pension. Ce nom lui rappelait celui de Sakura, qui voulait dire cerisier, c'était très beau.

Elle s'assit finalement à côté de lui et l'observa. Elle trouvait qu'il avait plus agé qu'elle, étant donné son calme et les traits de son visage.

- Quels beaux cerisiers, n'est-ce pas?

Elune fut d'abord surprise d'entendre ces paroles de quelqu'un qui ne pouvait pas voir, mais elle avait appris qu'il ne fallait pas sous-estimer les gens, et que ces personnes devaient avoir développer d'autres sens.

- Oui, c'est vrai ils sont magnifiques. Je trouve que les cerisiers de cette pension sont les plus beaux que je n'ai jamais vu. Là où j'habitais, ils n'étaient pas aussi grands et aussi fleuris...

Tandis que Sakuro écoutait Elune, une fleur de cerisier se décrocha d'une branche de l'arbre sous lequel il sétaient assis et tomba avec grâce et légèreté sur le livre ouvert que tenait Sakuro, effleurant ses doigts. Cela n'échappa pas à l'attention du jeune homme qui saisit délicatement la fleur entre ses doigts et la porta à son visage afin de sentir de plus près son doux parfum avant de laisser le vent l'emporter de nouveau. Puis il mit un marque-page à l'endroit où il avait interrompu sa lecture, referma le livre et se leva.

- C'est vrai, ces cerisiers sont vraiment très grands...

Sakuro fit face à l'arbre et posa une main sur le tronc afin de le "regarder", ses doigts parcourant la moindre bosse, la moindre craquelure, le moindre détail. Il leva la tête.

- Très grands, très vieux aussi, mais toujours aussi beaux. On a ce sentiment d'être protègés lorsqu'on est près d'eux. Leurs couleurs nous font sourire. Leur parfum nous apaise.

Sakuro prit une autre inspiration, entretenant à chaque fois en lui une sensation de bien être. Puis il s'asseya de nouveau aux cotés d'Elune.

- La pension Hinata est vraiment un lieu paradisiaque, affirma-t-il en tournant son visage vers Elune avec un grand sourire.

Invité

Du haut des escaliers de la pension Eryu accourait pour le Ohanami. Il avait prit quelque provisions pour le petit piquenik organisé pour cet évènement. une fois dans le jardin, il saluua Sakuro, prof de littérature à Todai. Il remarque un peu plus loin Elune et la salua de loin. Depuis qu'il l'avait "abendonnée" à l'annexe elle devait lui en vouloi !.
ils s'étaient donné rendez-vous, et à cause de certaine circonstance il n'avait pu y aller, de plus il n'arrivait pas à joindre Elune pour la prévenir...

Eryu s'assit et appuya son dos contre un arbre. un silence un peu géné s'installa entre les pensionnaires. Eryu s'apprétait à couper celui-ci lorsque'une rafale de vent créa une tempète de rose, emportant des centaines de pétale rose...

- Sakura... J'ai toujours aimé les cerisiers pas vous ? Sak-ura... quel beau mot pour désigner des arbres si majestueux...

Eryu finit par se taire... Le silence pouvait être la plus belle des musique... parfois ....

Sakuro sentit la présence d'une personne s'approchant d'Elune et lui. L'homme les salua et Sakuro reconnut la voix du directeur de Todai, notant au passage une très légère note de nervosité lorsque celui-ci salua Elune. Que faisait-il ici? Une seule explication venait à l'esprit de Sakuro: lui aussi habitait dans la pension. Décidément le monde était vraiment petit. Sakuro tourna sa tête vers lui.

- Monsieur le directeur, salua-t-il à son tour en inclinant légèrement la tête.

Le directeur s'asseya contre l'arbre puis il y eut un moment de silence. Un silence qui fut brisé par une soudaine bourrasque qui emportait avec elle une multitude de pétales de cerisiers, certains se posant sur Sakuro ou lui chatouillant le visage, provoquant ainsi un sourire.

Le directeur exprima ensuite à son tour son amour du cerisier. Sakuro ne pouvait qu'être d'accord avec lui. Puis le silence s'installa de nouveau, mais cette fois avec le chant du vent emportant les pétales de cerisier en musique de fond. Sakuro décida d'accompagner ce chant avec quelques vers.

Hisakata no Hikari nodokeki Haru no no ni

Sizu kokoro naku Hana no chiru kana

__________
[HRP]
Ce poème est un tanka de Kino Tsurayuki. Qui signifie (en gros):

Par un jour de printemps, tandis que le soleil brille calmement, pourquoi les fleurs de cerisier tombent-elles sans un coeur au calme. (Traduction très approximative d'une traduction anglaise du poème).
[/HRP]

Elune appréciait la façon dont Sakuro admirait les cerisiers, à sa façon. C'était empli de magie et de poésie. En effet, la pension Hinata était un endroit merveilleux également pour elle-même. Elle était heureuse d'être ici, malgré son caractère un peu réservé.

- Oui, on dirait que c'est un endroit où l'on peut se réfugier en dernier recours...

Elune sursauta presque quand Eryu arriver vers elle et son voisin. Elle ne voulait pas lui en vouloir pour son absence, et elle regrettait de ne l'avoir pas attendu plus longtemps.
Elle s'excusa auprès de Sakuro de s'éloigner et elle vint vers Eryu. Il avait nerveux de la voir, mais elle ne voulait pas qu'il y ait des tensions à cause d'un "rendez-vous" manqué.
Elle fit un petit sourire et dit:

- Ne soit pas gêné pour l'autre fois. Ce n'est pas grave, tu avait certainement des bonnes raisons qui te retenaient. Je...

Elle hésita un moment, et se tut, achevant sa phrase sur un sourire.

Invité

Comsort courait. Sans cesse il avançait. Les tracas de la gestion le guidait à tout les endroits de la pension. Il devait toujours s'occuper de tout. Une planche susceptible d'assommer quelqu'un. Un pavé pouvant s'envoler. Comsort n'en pouvait plus. De plus les premières rose de cerisier tombaient au sol. Il faudrait donc les balayer. Comsort décida tout de même avant de courir à tue tête de passer dans le jardin pour déterminer les zones "privilégiées". Il arriva au jardin. Le subtile parfum des fleures saisit son nez.
Toujours en courant, il regarda le haut de ces cerisiers. Le soleil l'aveugla tout à coup, il glissa ensuite, puis sur quelque mètre plana. Il atterri à terre, son corps frappant violemment le sol. Il rebondi et atterrit dans l'herbe.
Il regardait à nouveau le ciel au travers d'un cerisier. La lumière ce reflétait sur chacune des pétales renvoyant ainsi des milliers de couleurs différentes. Un spectacle magnifique auquel assistait Comsort. Émerveillé, Comsort oubliait qu'il avait fait une chute et qu'il avait certainement mal quelque part. C'était au bras que sa douleur était présente. Ce pauvre bras qui lui tirait du poignet jusqu'au coude. Certainement un bel ecchymose à venir.
Dans un tel état, interdiction de se donner la peine de travailler. Il fallait se reposer, ou du moins ne pas travailler.
Comsort leva le regard autour de lui. Est-ce qu'il y avait quelqu'un qui avait vu sa chute? Ce pourrais être grave pour ça petite réputation.
A la pension, peu le connaissaient, mais pourtant il était l'un des principal acteur. Un voyage l'avait éloigné pendant quelque temps. Tokyo est une ville très attirante, surtout pour prendre des cours. Comsort était partie il y a deux mois. Ca ne fait qu'une seul semaine qu'il est revenu. Aucun travail n'avait était fait à la pension durant son absence. Il devait alors travailler, c'est vrai, en quelque sorte il était un second gérant. La pension avait beaucoup changé durant son voyage, du moins ses pensionnaires. Comsort ne les connaissait pas plus que eux le connaissaient.
Il aperçu un groupe d'individu un peu plus loin. Tous s'émerveillaient devant la beauté des cerisier.

*Mais, c'est le Ohanami! Ah, suis-je bête? Oui, je sais. Pas de complaintes solitaires. Hein quoi? Je parle tout seul... Mais pourquoi ais-je oublié ce jour? Les pensionnaires auraient été heureux qu'il y ai une fête pour ce jour. Vite j'organise... Euh, j'improvise.*

Comsort se leva avec du mal. Il était vraiment très sale. De nombreuse pétales roses étaient sur ces habits. Il fallait se nettoyer vite.

*Rohlala, mais pourquoi ils me regardent*

Le visage mesquin et gênait, Comsort enleva les poussières se trouvant sur ses vêtements. Une fois fini, il partit en direction des pensionnaires. Comsort arriva devant eux.
Il reconnu Eryu, le directeur. Avec lui, deux inconnu. Il les salua d'un geste élégant de la tête et regarda pleuvoir les fleures détachées de leur nuage de bois. Comsort s'agenouilla au côté du directeur et lui demanda à voix basse :

"Monsieur, nous pourrions organiser des animations pour ce jour?"

... "un endroit où se réfugier en dernier recours" disait Elune. Ce n'était pas le cas de Sakuro qui pouvait toujours et à tout moment revenir auprès de sa famille, bien qu'il n'en avait ni le besoin ni l'envie pour le moment. Mais il se doutait qu'un certain nombre des résidents de la pension Hinata n'avaient pas toujours un passé bien heureux, un passé qu'ils aimeraient peut-être oublier, ou du moins mettre temporairement de coté. Etait-ce le cas d'Elune?

Celle-ci prit congé de Sakuro pour aller discuter avec le directeur de Todai. Sakuro acquiesça d'un air compréhensif et écouta les pas d'Elune s'éloigner. Elle entama ensuite la discution avec le directeur. Sakuro, bien que pouvant parfaitement les entendre malgré la distance, ne chercha pas à écouter. Cela serait indiscret de sa part et ce qu'ils se disaient ne le concernait pas. Il allait se replonger dans sa lecture lorsque le bruit d'un "crash" attira son attention. Un homme semblait avoir trébuché et s'être lourdement écrasé au sol, arrivant jusque dans l'herbe.

Sakuro se leva dans l'intention d'aller l'aider mais ce n'était pas nécessaire. L'homme se redressa, non sans peine, s'épousseta rapidement puis alla à son tour vers le directeur pour lui proposer d'organiser des animations pour le Ohanami. Sakuro, lui, se dit qu'ill pourrait donner un petit coup de main.

Sans rien dire, il récuppéra sa canne qui reposait tranquillement contre le cerisier sous lequel il s'était assis, et se dirigea vers la pension.

Tan, après sa rencontre avec Sakuro et avoir découvert sa chambre, se souvint que c'etait le jour de l'Ohanami.Il sortit quelques repas que sa mère lui avait donné (ca pouvait toujours fair plaisir) Il se changea et mis sa tenue habillée (HRP : Voir Avatar). Il franchit la porte et, devant ses yeux, le magnifique jardin de la Pension Hinata resplandissait.

**Wooooww..... Ma-Gn-I-Fi-Que !**

~~Jardin magnifique, immense et parfumé a la fleur de cerisier~~

Tashna vu 3 cerisiers : 2 avait l'air "occupés" ou bien, beaucoup de filles étaient proches.
Tan se posa a l'ombre du 3ème, déplia sa nappe et posa son panier dessus et sortit un banal sandwich alors que d'autres plats "sompteueux". Il attendait Sakuro : Ohanami seul, c'est déprimant alors que des magnifiques jeunes filles mangent a 10 mètres de là...
Il sortit un livre sur lequel était écrit : The Final Revolution, le premier livre de Tan. Il était aussi assez doué en dessin, ce qui lui avait permis d'illustrer tout son livre.Il croqua son sandwich.
Bien sur, il aimait les filles, et si une venait il serait content, mais c'est juste sa timidité légendaire face aux filles qui le fait "stresser".

Pan sortit du bâtiment, la tenant la main de Kenon d'un côté, un panier avec le reste du gâteau coupé en morceaux et d'autres friandises de l'autre. Une odeur de cerisiers vient chatouiller les narines des deux amoureux. Pan s'arrêta pour observer le magnifique spectacle: des cerisiers en fleurs vraiments grands, ça ressemblait à un décor de carte postale, où on a envie de plonger pour l'éternité.
Pan revint à la réalité et regarda les pensionnaires installés sous les cerisiers. Pan en reconnus quelques uns, et remarqua un garçon isolé des autres.
**On va pas le laisser tout seul, ça serait triste... Peut-être qu'il est nouveau et qu'il ne connait personne. Aller, je vais le voir, ça sera plus facile que de s'incruster parmis tous les autres, j'irais après, et je compte bien y aller avec lui, faut pas le laisser tout seul le pauvre !**

-Chéri, je reviens !!

Pan embrassa Kenon et se dirigea vers l'adolescent isolé, qui avait l'air à peine plus âgé. Il ne l'avait pas vu et Pan fut tentée de lui faire peur mais ça n'aurait peut-être pas fait bonne impression pour la première rencontre avec un ami éventuel... Elle se contenta alors de le saluer et de se présenter tout en lui tendant sa main libre.

-Bonjour ! Je suis Pan Akira, et j'ai 15 ans.

**... NONNN Pas une fille !! Une magnifique fille en plus !!! Grrr**

Tan sourit gentillement a la jeune fille, se leva et serra la main de la jeune fille puis s'inclina.

-Bon-Bon-Bon-Bon-**Puréeeeee**--jour ! Enncha-Echanté ! Tashi-Na-Na**Rester calmeeeee**-Na, Draguooo, futur élève de Todaiii en section Littérature mais appelez moi Taaannnn !
Vous voulez vous asseoir ? J'aii des biscuits et de bons livres ! Votrrreee ami peut se joindre a nous si vous le souhaitezzz !

Tan se sent assez désiorenté. Il n'avait pas parlé a une fille depuis près de 5 ans... Mais, Tan savait une chose : une fille aussi rayonante et étant aussi polie ne pouvait etre SPA (Sans Petit Ami)..

-Si vous voulez, vous pouvez lire les 3 romans que j'ai écrit, dit Tan en pointant les 3 pavés du doigt, je n'ai jamais eu l'avis d'un lecteur !
Belle comme vous etes, je suis heureux pour le petit venard qui est vote petit a...**Ferme la, sombre crétin !** Non rien !!

**Merdeeee, quesque je dis ??!! Je vais me faire tuerrrrr !!!**

~~Premiers rapports : assez amicaux, mais je ne connais pas encore cette personne, qui est vraiment magnifique. J'ai enfin reussi a placer une phrase !!!~~

*Pourquoi cette silouaite me revient ? Non impossible on se connait depuis 2 minutes.*

Tan se présenta assez maladroitement et visiblement assez gêné. Mais Pan ne rit pas, ne sourit même pas, resta de marbre et n'écouta pas ce que Tan dit après s'être présenté.
**Non ce n'est pas possible !! Il a disparut de ma vie et je m'étais faite à l'idée que je ne le verrais plus jamais ! Cela doit être quelqu'un qui a juste le même nom... Mais pourtant, l'âge, et l'impression de déjà vu sont des preuves qui ne peuvent pas tromper...**

+*+*+*+Flashback+*+*+*+

**Je lui ai déjà envoyé quatres lettres et il n'a toujours pas répondu, la première a été envoyé il y a deux mois, juste avant son anniversaire...
Soit quelque chose lui est arrivé et on ne m'a avertit de rien, ce qui semble impensable, je suis quand même sa meilleure amie depuis plusieurs années, soit il ne veut plus de moi, mais il m'avait pourtant promis qu'il m'adorerais toujours autant même si je déménageais, il m'avais promis qu'on s'écrirait et qu'on s'inviterait... Il ne répond même pas au téléphone!!! C'est sûr, il ne veut plus de moi !**
Pan se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, ignorant ce qui s'était passé. Peut-être que si elle avait su, elle aurait compris, elle le connaissait par coeur...

+*+*+*+Fin du flashback+*+*+*+

**C'est lui, c'est sûr maintenant... Qu'est-ce qui c'est passé il y a des années?? Bouge-toi Pan, il ne t'as pas reconnu, dis-lui qui tu es!**

-TAN!!!!

Pan se jeta dans ses bras et commença à pleurer, mais celui-ci était vraiment gêné, et ne comprenait pas ce qui se passait. Pan s'écarta un peu, et lui expliqua la situation, en essuyant ses larmes.

-Tan, c'est moi, Pan, tu te rappelles?? C'était il y a très lontemps, on était encore tous petits, et meilleurs amis... Un jour, tu n'as répondu à aucune de mes lettres, j'ai même essayé de t'appeller mais impossible de te joindre, j'ai cru que tu ne voulais plus de moi, où que pire, tu étais gravement blessé ou mort...

*Pan.. Pan... PAN ?! ELLE, ICI ?! YOUPIIII. Pff, c'était mon premier amour, j'ai jamais avoué, mais pas grave...IRKKK Elle est dans mes bras, dans mes bras !!!*

"C'est toiii Pan ??!! Je suis heureux de te revoir ! "

Il la sera contre lui. C'était la seule fille, qu'il avait aimé, mais le destin les as séparés et il ne lui avait jamais avoué. Mais la magnifique femme qu'elle était devenu lui rapella les nombreux baisers "amicaux" sur la joue qui donnait toute la joie a Tan...
**Elle, elle, elle, elle c'est inquiété pour moi tout ce temps ? Impossible !**
Tan se mit a pleurer, heureux. Mais ses sentiments ne s'étaient pas envolés, voila la raison pour laquelle il ne s'était approchés d'aucune autre fille, mais bon, cela venait de s'envoler, lorsequ'il l'avait apercu avec cet autre gars. Son sentiment de haine et d'obscurité remonta, mais l'émotion prit le dessus. Il pleura de toutes les larmes de son corps.

"Pan.. j'avais quelque chose a t'avouer depuis que je suis tout petit, je t'... **Pff quesque tu raconte, je lui dis ca, meme notre amitié sera impossible... et puis mince, je suis lancé..** ...aime...

Tan se releva brusquement, donna le livre "Amour & Enfers" qu'il avait écrit pour elle lorsequ'il avait 14 ans. Il se mit a détaler,

*Quesque j'ai fait... je vais la faire pleurer, je vais perdre une amie et me faire un ennemi, son petit-copain me pardonera jam...*

mais... il s'evanouit au beau milieu du jardin...

"Pan..."

Ses yeux se fermèrent...

-Heureuse que tu te souvienne de moi au moins ^^

Dit Pan en rigolant. Elle ne voyait pas grand chose, elle était isolée avec Tan, c'est tout ce qu'elle savait, les larmes lui brouillant la vue.
**Peut-être qu'il pleure aussi ^^ Mais là tout est brouillé, je ne suis sûre de rien...**
Pan avait même oublié Kenon, pourquoi elle était dans les jardins, elle se croyait revenue en enfance, elle avait oublié qu'il l'avait fait souffrir, elle avait oublié que tellement de temps était passé, qu'elle avait grandit...
Puis elle revint brusquement à la réalité, comme quand on rencontre le sol en tombant, un choc brutal. Il avait dit ce qu'elle avait esperé étant petite, elle en rêvait quasiment tous les soirs, dans son lit, tenant une peliuche serrée contre elle.
Il partit tout aussi brusquement, en lui donnant juste un livre, et s'enfuit, mais ne partit pas assez loin et tomba.
**Tan?? Qu'est-ce que je dois faire??**
Elle courrut vers lui, et s'agenouilla près de lui, et heureusement, les autres virent que Tan était dans les pommes, et se dirigèrent vers elle...

Tan, s'étant "évanoui" provisoirement, se releva très vite et se tourna vers Pan, les yeux en pleurs.

"Je t'aime... mais ne fais comme si j'avais rien dit... tu as dèja un petit copain, oublie moi, je t'aimerais, mais n'y pense plus, cela te perturberais l'esprit, et comment tu pourrais aimer un type comme moi... adieu Aki-Chan.."

Il lui donna cette fois son bloc-notes, qu'il avait tant aimé, qu'il gardait, meme pour dormir sur lui, depuis le jour de ces 7 ans. Il sortit aussi un collier en forme de clé : quand ils étaient petits, Pan avait le cadenas et lui la clé, et lorsequ'on dévérouillait la chose, une musique douce était chantée. Il lui donna cette fois tous ses livres ainsi que son objet le plus précieux a ses yeux : son stylot en or. Ce stylo qu'on lui avait offert et dont il ne se séparerais jamais pour tout l'or du monde. En fin du compte, la femme qu'il l'aime l'aura eu... Mais chaque jour, chaque jour passé avec cette fille a jouer, serrait un peu plus le coeur de Tan, a chaque fois, une occasion d'avouer s'echappait. Mais maintenant qu'il avait avoué, l'etrainte ne s'était que ressérée...

*Je suis vraiment...pitoyable...*

"Je te souhaite une vie bien heureuse avec ce garçon...Je t'aime, Aki-Chan"

Tan voulut détaler et pleurer dans sa chambre, mais...une poignée l'attrapa. Qui était-ce ?

Elune s'était précipité après avoir parlé avec Eryu, un garçon s'était évanoui. Les deux avaient couru pour voir ce qu'il se passait et elle vit qu'il avait l'air de connaître Pan.
Elle entendit sans le vouloir les mots qu'il lui soufflait, et avant que son amie ait pu réagir, il se releva et commença à s'enfuir. Voyant la tristesse de Pan, Elune ne pouvait le laisser partir comme ça. Même si ce n'était absolument pas ses oignons, elle agripa le poignet du garçon pour l'arrêter. Celui-ci s'arrêta l'air étonné.

- Je ne sais pas comment tu t'appelles ni qui tu es, mais tu n'as pas le droit de laisser Pan alors que vous venez tout juste de vous retrouver ! Vous êtes amis quand même, et tu dois beaucoup compter pour elle.

*Je viens à peine d'apprendre le concept de "amitié" et j'en parle déjà comme si j'étais experte en la matière !*

Elune le lâcha et commença à s'excuser de la manière dont elle l'avait arrêté.

- Je suis sûre qu'elle ne t'en veux pas, dit-elle en souriant.

-...Amitié..ce n'est pas de l'amitié... si ce n"était que ca..

**Cette fille a l'air très gentille, mais la elle comprends pas la situation !!!**

-...c'est de l'amour..et puis il y a cet homme... et puis demande a Pan, je n'ai pas a me justifier, on se connait meme pas !

Tan, a la surprise de tous, donna un baiser sur les lèvres de Pan, pour se souvenir de tout ce qu'ils avaient vécu, étants petits. Mais cette fois ce n'était plus un bisou par amitié mais par amour. Il détacha vite sa figure.

**C'est moi ou le mec qui était avec Pan m'a vu.. facon ca ne change rien.. je me taille.. si on essaye de m'arreter cette fois je sais pas ce que je fais guerrier

**

-Ad-ieu, Ak-a-Ch-an, je te so-uhaite bi-en du bo-h-neur...

**Elle est peut-etre triste, elle m'aura oublié demain de toutes facon. Moi, est-ce que je serais capable de l'oublier un jour**

Il se prépara a partir, ses yeux pleuraient toutes les larmes de son corps; Un adieu comme un autre. Il recupera son bloc-notes des mains de Pan.-Qu'il me reste au moins un souvenir de toi...

**Je suis vraiment un monstre ! Je l'ai fais souffrir quand nous étions petits, et maintenant...**

-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA JE SUIS UN MONSTREEEEE !!!

Il courra vers le cerisier ou il était tout a l'heure et pris un sandwich.

Sakuro reveint dans le jardin, sous les cerisiers, là où les autres résidents de la pension célébraient toujours le Ohanami. Cette fois, en plus de la canne dans sa main droite, il tenait de son bras gauche un plateau avec une théière et une dizaine de tasses en terre cuite.

Alors qu'il approchait de l'endroit où étaient réunis les pensionnaires, Sakuro reconnut la voix de Tan hurlant à la mort qu'il était un monstre, s'éloignant en courant des autres (mais n'allant finalement pas bien loin). Sans avoir aucune connaissance du contexte, Sakuro ne savait pas du tout de quoi parlait cet ami qu'il venait tout juste de rencontrer un peu plus tôt.

Sakuro rejoignit le reste du groupe.

- Tenez, j'ai apporté du thé bien chaud.

Sakuro s'accroupit pour poser sa canne au sol, tâtoner un peu pour retrouver la nappe étalée sur l'herbe et y déposer le plateau. Puis il s'assit en seiza, prit la théière et commença à verser le thé dans les tasses.

- Qu'est-ce qu'il se passe avec Tan? Pourquoi dit-il qu'il est un monstre?

Après que le garçon, qui semblait s'appeler Tan, l'ai rejetté, Elune était retourné vers le groupe le coeur serré. En effet, elle ne pouvait pas comprendre, mais elle se sentait tellement concernée par les problèmes des autres que les sentiments de Tan la rendait triste.
Elle se rassit à côté de Sakuro qui avait ramené du thé.

- Qu'est-ce qu'il se passe avec Tan? Pourquoi dit-il qu'il est un monstre?

Elune se tourna vers lui puis baissa les yeux.

- Pan et lui se connaissait depuis l'enfance et ils viennent de se retrouver. Mais Tan est très amoureux d'elle et comme elle est déjà avec quelqu'un, il est très triste et...

Elune avait du mal à contenir ses sanglots. Elle avait toujours été extrêment sensible, et une histoire pareille était affreuse qu'elle se finisse comme ça.

-...et il ne sent pas bien. Je crois qu'il est très malheureux.

Toutes ces choses qu'il lui disait... Les souvenirs remontaient, des émotions se mélangeant... Tout commença à tourner autour d'elle, elle ferma les yeux pour essayer de se calmer. Elle pensait qu'elle allait s'évanouir mais, malheureusement, elle resta éveillée. Il lui donna ses affaires, ses objets à qui Tan tenait tellement à coeur, et voulut partir. Mais Elune le retenit et Tan embrassa Pan, à la surprise générale, aggravant la situation de la jeune fille qui aurait voulut disparaître et se réveiller, en pensant qu'elle avait fait un cauchemar, mais c'était bien réel. Puis Tan s'enfuit.
Pan se leva, prise d'une colère soudaine et courrut pour aller se planter devant lui. Elle essaya de ne pas parler trop fort, pour ne pas étaler sa vie encore plus devant les autres, mais elle ne put s'empêcher de crier.

-NON, NON ET NON! TU ES DEJA PARTIS AVANT, TU NE VAS PAS ENCORE DISPARAITRE!!!! POURQUOI TU NE L'AS PAS DIT DANS LE PASSE, POURQUOI TU N'AS PAS AVOUE TES SENTIMENTS???? JE REVAIS DE CA TOUTES LES NUITS, CHAQUE MATIN J'ESPERAIS QUE TU ALLAIS AVOUER QUE TU M'AIMAIS, ET EN PLUS TU M'AIMAIS VRAIMENT??? ET POURQUOI TU ES PARTIS COMME CA DE MA VIE, SANS UN MOT??? J'AI MEME CRU QUE TU ETAIS MORT!!! (Elle baissa le volume, et sa voix se transforma en un murmure, à peine audible pour Tan) Tu te rends compte du mal que tu m'as fais??? Alors tu ne vas pas encore disparaître en me fesant tant...

Sa voix se brisa avant de pouvoir finir sa phrase, et les larmes coulèrent encore plus. Pan se dirigea vers sa chambre, en sprintant du plus vite qu'elle pouvait. Pourquoi tout ça, pourquoi maintenant? Elle s'enferma dans sa chambre, elle se laissa glisser contre le mur. Son regard se posa sur la fenêtre, qui donnait sur un petit jardin, plusieurs étages plus bas.
**Et si je fesait disparaitre tous mes soucis?? Je ne souffrirais plus...**

[Vers la chambre de Pan (Aveux !)]

- Je vois... répondit Sakuro à Elune.

Sakuro entendit ensuite des bruits de pas s'éloignant rapidement et allant dans la même direction que Tan. Puis soudain, les paroles d'une Akira très en colère se firent entendre. Akira faisait jallir tout ce qu'elle avait sur le coeur, parlant du rêve d'un amour passé qui ne s'était jamais réalisé. Puis ses derniers mots devinrent imperceptibles, même pour Sakuro qui entendit ensuite la jeune fille s'en aller en courant. Tan partit visiblement à sa poursuite peu après.

Ces deux personnes parties, Sakuro soupira.

- Eh bien, voilà une situation bien compliquée pour ces deux... non... trois personnes, dit-il en se corrigeant, n'oubliant pas que l'actuel élu du coeur d'Akira était également impliqué dans cette affaire.

Sakuro ne savait d'ailleurs pas s'il était dans les parages et se demandait quelle était sa réaction face à la situation. Il soupira à nouveau. Il le saurait bientôt en temps voulu.

Sakuro reporta son attention vers Elune. Celle-ci sanglotait toujours, visiblement très sensible à cette histoire. Sakuro sourit légèrement. Il mit la main dans la poche de son pantalon et en sortit un mouchoir en tissu qu'il tendit à la demoiselle. Il lui offrit également une tasse de thé.

- Ceci devrait réchauffer un peu plus ce coeur déjà si chaleureux, lui dit-il d'une voix calme et apaisante.

Puis il se servit lui-même une tasse.

Après avoir crier sur Tan, Pan et lui étaient repartis dans la pension. Elune voulait oublier vite cet incident, mais la dispute paraissait bloquée dans son coeur. Tout comme la dernière fois...

*-*-*-*-* Flash-back *-*-*-*-*

Elune, 10 ans, traversa le couloir avec sa nouvelle poupée et s'arrêta devant la porte, en entendant des voix fortes venant de la pièce d'à côté. Elle entrouvrit la porte et regarda par la fente.
- Tu ne peux pas l'emmener dans un pensionnat, enfin !!!
- Et pourquoi ?! Elle est bien restée toute son enfance dans cette ferme, il faudra bien un moment où elle devra s'en aller ! Elle va pas vivre ici jusqu'à ce qu'elle puisse s'envoler de ses propres ailes !
- Mais tu sais comme elle est, elle va se sentir seule là-bas, tandis qu'ici, elle a des gens de sa famille qui l'aide et...
- Ne discute pas ! Nous la placerons dans un pensionnat, un point c'est tout !
- Mais...
Le père envoya une claque du revers de la main et la femme tomba.
Elune commence à sangloter et elle court dans sa chambre où elle s'enferme.

*-*-*-*-*-*-*

Elune pensait avoir effacer ces moments de sa vie, mais ils resteront à jamais.
Sakuro lui tendit un mouchoir et elle l'accepta avec un grand sourire. Il était très gentil et elle se sentait mieux avec lui. Elle prit la tasse qu'il lui tendait et but une gorgée. Le thé était bon et ça la réchauffait de ses pensées tristes.

- Merci beaucoup Sakuro !

Elune regarda les autres personnes installées dans le jardin, le calme semble être revenu. Comme si aucun évènement n'avait troublé la quiétude du Ohanami. Elle voulut trouver quelque chose pour remercier Sakuro, mais ne trouva rien à dire ni à lui offrir.